vendredi 21 novembre 2025

Ego ou création : quand renoncer revient à se piéger soi-même ! 

Il arrive parfois, où l'unique chose qu'on veuille, c'est créer une réaction, ouvrir un débat, pouvoir se libérer... et le piège se referme ! 

C'est ce qui arrive quand on annonce une décision radicale, sans retour possible si le débat ne suit pas.

Annoncer la fin du jeu de rôle, de l'écriture et penser que cela va faire un électrochoc chez ses joueurs, mettre en lumière des problèmes sous-jacent. Lancer la discussion et une ébauche de solution... que nenni !

Quand les seules réactions sont celles basées sur la forme, comment tu as communiqué ton mal-être plutôt que sur le fond : tu communiques un mal-être. 

Le piège se referme.

De la victime, tu passes au bourreau.  Victime du mal-être, de l'incompréhension qui te ronge, de l'écoute absente, tu devient celui qui tranche, celui qui arrête. 

Tu as arrêté "leur" partie de jeu de rôle, ils ne veulent que se défendre, avoir raison à tout prix. Devoir te justifier que tu ne les mets pas en cause, passer ton temps à reformuler tes doléances. Doléances qui ne sont pas écoutées.

Tu as dit que tu arrêtais le jeu de rôle et l'écriture. Ils n'ont pas cherché à comprendre pourquoi, pire, ils se cachent derrière leur rôle de victime et toi, tu vas devoir assumer celle du coupable.

Tu vas devoir assumer TA décision d'arrêter. Et de jeu de rôle et d'écriture, tu n'en feras plus. Le piège s'est refermé. 

Tu aurais souhaité du soutien, ils sont passés à autre chose et toi, tu restes là avec TA décision ne pénalisant que toi finalement.

Faut-il "continuer" à arrêter pour ne pas perdre la face ou faut-il reprendre pour se retrouver soi-même ? 

On ne veut pas qu'on puisse dire "Je savais qu'il ne tiendrait pas", "Encore une menace en l'air", "Il fait toujours du drama pour rien", "Finalement, c'était juste pour qu'on le plaigne".

Non, c'était seulement pour vous faire réagir, mais cela, vous ne l'avez pas vu. pourtant… pourtant, je ne peux revenir en arrière, question d'égo, question ne pas perdre la face, en plus de tout ça !

Cependant, la création, l'écriture est plus forte que moi. Elle fait partie de moi. Cruel dilemme.

Alors, garder la tête haute, camper sur ses positions, prouver qu'on fait ce qu'on dit et se priver d'une part de nous, ou perdre la face, se dédire pour reprendre ses activités ? 

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